Women Matter : Time to accelerate 

Cécile Kossoff, Marie-Christine Meheas, et Frédéric Motte ; trois personnalités, un combat : la place des femmes dans le monde de l’entreprise. L’Agora a en effet organisé leur rencontre, autour d’un débat, afin de parler de ce défi déjà si traité mais ne semblant que peu progresser.

Les femmes : 50% de la population mondiale, 37% du PIB.

La conférence a d’abord débuté par une présentation de Cécile Kossoff du rapport Women Matter 2017. Les inégalités homme-femme sont prééminentes dans trois domaines essentiels de notre société actuelle : au travail, dans les services tels que la santé ou l’accès à internet, et dans les représentations politiques. Le monde de l’entreprise ne fait pas exception : aujourd’hui, à peine 25% des femmes ont un rôle de manager, et moins de 5% sont PDG. En effet, au sein des cinquante premières entreprises des pays du G20, la présence des femmes est moindre dans les conseils d’administration comme dans les comités de direction, leur part s’élevant respectivement à 17% et 12%. Ainsi, les barrières hommes-femmes, forgées depuis des siècles, persistent dans le monde du travail.

Et pourtant, une meilleure intégration des femmes dans ce domaine serait un atout pour les entreprises. Il a en effet été prouvé que la diversité permet la performance économique d’une entreprise. Si les femmes avaient la possibilité de participer autant que les hommes sur le marché du travail en termes de nombre d’heures et de participation dans les secteurs les plus productifs, le PIB mondial connaitrait une hausse d’une douzaine de milliards de dollars d’ici 2025.

Comment changer les choses ?

Comme l’a souligné Marie-Christine Meheas au travers de l’exemple du syndrome d’Atlas, « le problème des inégalités homme-femme est un problème qui concerne autant les femmes que les hommes ».

C’est pourquoi Frédéric Motte a proposé, durant cette conférence, différentes solutions afin de faire bouger les lignes depuis si longtemps établies. Selon lui, il faut dans un premier temps faire évoluer les mentalités et casser des stéréotypes forgés dès la naissance.

De plus, il précise qu’il est nécessaire de trouver un moyen de mieux concilier vie professionnelle et vie personnelle, de mettre en place des politiques managériales qui favorisent l’embauche des femmes, et surtout de faire participer les hommes à cette avancée.

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Actualités – La Croix